mercredi 8 juillet 2009

1eres impressions (suite)

En principe je pensais faire un speech sur l’arrivée des colocs, mais un problème à Londres retarde le vol d’une journée… Donc je poursuis sur les premières impressions, et les constats faits lors de mes descentes sur Camps Bay Drive.

Tout d’abord, on sent que le français n’est pas totalement inconnu là bas, j’en ai même 2 preuves :

- Camps Bay étant résidentiel, il y a une bonne quantité d’impasses : le panneau les signalant est similaire à celui qu’on a en France, mais en plus il y a écrit en énorme sur le sol « Cul de Sac »…

- En allant faire mes courses, j’ai posé une question à la caissière avec mon accent légendaire, elle a direct grillé que j’étais français… Mis à part le moment de solitude qui a suivi (je dois vraiment avoir un accent à couper au couteau…), ça doit dire que le français n’est pas si rare que ça ici !

Deuxième constat, inévitable vu le pays, c’est la hiérarchie sociale qui, comme prévu, se fonde dans une très large mesure, sur la couleur de peau et son « contraste »… exemples choisis :

- L’agent immobilier et le prestataire internet : blancs de chez blanc

- Les caissières à la supérette du coin (en général, mais ça n’est pas une règle absolue) : noir « clair »

- La femme de ménage de la villa, les jardiniers, les promeneurs de chiens, les ouvriers (bref vous avez compris !) : noir « foncé »

A ce qu’on m’a dit les personnes d’origines indienne se calent entre le « blanc » et le « noir pâle », mais une chose est sûre : 15 ans après, les séquelles de l’apartheid ont l’air d’être toujours présentes…

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